Après des années de bons et loyaux services à Casablanca, les charrettes et leurs chevaux vont devoir céder la place. Les propriétaires, dont la vie dépend de l’activité générée par ces charrettes, se retrouvent aujourd’hui dans une impasse. Face à une décision qu’ils jugent précipitée, leur demande est simple: «Donnez-nous les moyens de continuer à vivre dignement!»
L’écho est le même: la peur de l’avenir et la demande urgente d’alternatives. «Cela fait plus de 18 ans que j’exerce ce métier», confie un propriétaire, la voix empreinte d’une inquiétude palpable. Pour lui comme pour tant d’autres, les charrettes ne sont pas seulement un moyen de transport, mais le pilier central de leur économie familiale.
Conscients de l’évolution des normes environnementales et sociales, ces travailleurs ne demandent pas le maintien d’un statu quo obsolète. Au contraire, ils souhaitent s’adapter, ouverts au changement. «Nous sommes prêts à nous adapter, mais nous avons besoin de soutien pour préserver notre gagne-pain», signale cet autre propriétaire.
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Une autre voix s’élève, celle d’un homme dont la charrette semble être l’extension de sa propre famille: «Cette interdiction est un coup dur. Nos proches dépendent de ces charrettes pour leur subsistance. Face à cette mesure, nous sommes désemparés et demandons des alternatives.»
La décision d’interdire les charrettes à traction animale à Casablanca aura indubitablement un impact majeur sur la vie de ces propriétaires, qui se tiennent prêts à collaborer étroitement avec les responsables pour trouver des solutions durables. Leurs espoirs reposent donc sur l’écoute de leur appel pressant. Affaire à suivre...