Dans une démarche qui ne peut qu'être saluée par les Casablancais, les services de la préfecture de Casa Anfa ont lancé une vaste campagne visant à libérer la plage de Aïn Diab de l'occupation illégale et anarchique.
L'information est rapportée par le journal Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du vendredi 18 juin. Il explique, selon une source de la préfecture, que le gouverneur a donné des instructions strictes aux agents de l'administration pour veiller à ce que l'ensemble des citoyens de la ville puissent profiter du domaine public, particulièrement la plage d'Aïn Diab qui rencontre un afflux important pendant l'été.
Suite à ces instructions, les autorités ont saisi des dizaines de parasols, chaises, et tables qui étaient plantés dans le sable sur la plage casablancaise. Leurs propriétaires n'hésitaient pas à dormir à la belle étoile pour surveiller leurs installations. Al Ahdath ajoute que "ces occupants" du domaine public sans base légale envahissent la plage à partir du mois de juin jusqu'à fin août, soit les trois mois d'été, en installant des centaines de parasols, chaises et tables pour les louer aux estivants à des prix allant de 30 à 50 DH.
La démarche des autorités a été saluée par les citoyens qui pensent que cette campagne est venue en réponse à l'appel lancé par des militants sur les réseaux sociaux. De leur côté, les travailleurs saisonniers expriment leur mécontentement suite à cette décision qui intervient directement au lendemain de la reprise d'activité après plus d'une année et demi de chômage. Le journal précise que l'année dernière jusqu'à mi-août, les saisonniers travaillaient normalement malgré la pandémie.
Quoi qu'il en soit, l'accès à la plage a été libéré, permettant aux estivants de profiter de la mer sans être obligés de louer des équipements au prix fort. Le journal assure qu'une commission veillera tout au long de la saison à la libération du domaine public de toute occupation illégale. Cela inclura également les professionnels de la restauration rapide. Ces derniers ne respectent pas les conditions de sécurité sanitaire.