Casablanca: le Conseil de la ville tente de désengorger les fourrières saturées

Des véhicules parqués dans l'une des fourrières de Casablanca. 

La ville de Casablanca lance une vaste opération visant à désengorger ses fourrières saturées et à réaménager l’espace urbain. . DR

Revue de presseLa ville de Casablanca engage une opération d’envergure pour désengorger ses fourrières saturées et reconquérir l’espace urbain. La vente aux enchères de véhicules enlevés et la transformation d’un ancien site en espace vert marquent une avancée significative dans le traitement de ce dossier complexe. Cet article est une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 07/09/2025 à 19h36

La ville de Casablanca a réalisé une avancée notable dans le règlement du dossier épineux des fourrières municipales. Une étape concrète a été franchie avec la fermeture de la fourrière de l’arrondissement Al Fida, destinée à être reconvertie en nouvel espace vert, sur instruction du wali de la région Casablanca-Settat. Pour ce faire, la commune a organisé une vente aux enchères publique, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du lundi 8 septembre.

Le service des marchés publics a structuré l’opération en deux lots distincts, représentant une valeur initiale globale supérieure à 7,66 millions de dirhams. Le premier lot, concernant la fourrière Ouled Azzouz, comprenait 682 voitures, 602 motos et 33 tricycles, pour un prix de départ fixé à 7 millions de dirhams. Le second lot, lié à la fourrière d’Al Fida, était constitué de 164 voitures, 552 motos et 18 tricycles, avec une mise à prix de 660.000 dirhams. Tous ces véhicules avaient excédé la durée légale de rétention de treize mois.

Si la vente du lot d’Al Fida a été couronnée de succès, permettant la libération du site pour son projet de création d’espace vert, celle concernant Ouled Azzouz n’a, en revanche, pas abouti. L’offre plafond des enchérisseurs n’ayant pas atteint le seuil minimal exigé de 7 millions de dirhams, la transaction n’a pu être conclue. «Cette initiative s’inscrit dans une volonté de résorber la situation critique d’engorgement que connaissent ces infrastructures, notamment la fourrière Ouled Azzouz, notoirement saturée au-delà de sa capacité», note Al Ahdath Al Maghribia.

Face à l’affluence des participants, la commune avait même procédé à une réévaluation à la hausse du prix de départ pour le lot d’Al Fida. Ce dossier souligne les défis de gestion auxquels sont confrontés les services publics face à l’ampleur urbaine et économique de Casablanca.

La recherche de solutions pérennes et efficientes pour moderniser ce secteur vital demeure une priorité afin de garantir une adéquation entre le service rendu et le statut de Casablanca comme métropole nationale.

Par Hassan Benadad
Le 07/09/2025 à 19h36