Casablanca: à la veille d’Achoura, affluence timide dans les marchés de fruits secs

Un commerçant au marché des fruits secs à Casablanca.

Le 26/07/2023 à 17h06

VidéoÀ la veille de la fête d’Achoura, une tranquillité inattendue plane sur le marché des fruits secs à Casablanca, autrefois grouillant de chalands. Malgré des prix relativement abordables, la demande des clients reste plutôt atone. Reportage.

Fête attendue par les petits comme les grands, Achoura constitue généralement une période faste pour les marchands de fruits secs. Cette année, malgré des prix relativement abordables, il n’en est pourtant rien, les commerçants à Casablanca faisant état d’un fléchissement palpable de l’activité.

«Les fruits secs sont un must des tables des familles marocaines pendant la fête d’Achoura, il y a donc toujours de la demande, mais pas comme les autres années. La baisse du pouvoir d’achat des clients se ressent», affirme un vendeur interrogé par Le360.

Son avis est partagé par un autre commerçant, qui indique que malgré des temps difficiles, les clients viennent quand même acheter des fruits secs, mais en se limitant au minimum. «Les gens ne commandent plus les mêmes quantités qu’avant: ceux qui dépensaient 300 dirhams avant se limitent aujourd’hui à 150 dirhams», déplore-t-il.

Le constat est d’autant plus surprenant que, d’après les marchands de fruits secs, les prix ont sensiblement baissé par rapport à ceux l’année dernière. À titre d’exemple, les noix sont proposées à partir de 90 dirhams le kilogramme, et les amandes se négocient entre 60 et 100 dirhams le kilogramme. Seule exception: les figues séchées (Chriha), dont les prix ont connu une légère augmentation, pour se situer entre 100 et 120 dirhams le kilogramme.

Par Fatima El Karzabi et Said Bouchrite
Le 26/07/2023 à 17h06