La gestion des funérailles change au sein de la société marocaine. En effet, face au recul de la solidarité sociale des voisins et des proches, les familles endeuillées se retrouvent dans l’obligation de recourir aux services de traiteurs et de spécialistes pour gérer le suivi du circuit jusqu’à l’inhumation du défunt et la construction de la tombe, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 17 et 18 août.
Cette situation a été mise à profit par des compagnies d’assurance qui proposent des formules relatives à la gestion du circuit. Ainsi, explique Assabah, «une souscription de soixante dirhams par an (cinq dirhams par mois) peut rapporter 10.000 dirhams que la compagnie d’assurance versera à la personne choisie par le souscripteur pour prendre en charge les frais occasionnés par le décès».
Le marché s’annonce prometteur, constate Assabah, même s’il n’a pas de statistiques relatives à cette activité. Des sources du quotidien estiment que «les formules proposées par des compagnies d’assurance qui ciblent les classes à revenu modeste constituent des solutions pour gérer l’imprévu douloureux».
Ainsi, indique le quotidien, «se crée un marché relatif à la mort, qui va de la toilette mortuaire à la construction accueillant la tombe, en passant par l’inhumation».