Brésil-Maroc: le sénat brésilien dit oui à l’extradition

Lors d'une séance plénière du Sénat brésilien.

Le Brésil et le Maroc franchissent une étape majeure dans leur coopération judiciaire. Le Sénat brésilien a ratifié le traité d’extradition signé en 2019, ouvrant la voie à un renvoi plus rapide des criminels entre les deux pays. Conçu pour répondre à l’essor de la criminalité transnationale, l’accord combine rapidité des procédures, efficacité des décisions judiciaires et respect des droits fondamentaux des accusés. Les détails.

Le 02/10/2025 à 14h58

Le Maroc et le Brésil viennent de franchir un pas décisif pour lutter contre les criminels qui traversent les continents. Ce mercredi 1er octobre, le Sénat brésilien a ratifié le traité d’extradition signé entre les deux pays en 2019, permettant de renvoyer vers leur pays plus rapidement les personnes accusées de crimes graves pour qu’elles soient jugées.

Le traité concerne des crimes sérieux comme le trafic de drogues, la fraude financière, la corruption ou la criminalité organisée transnationale. Concrètement, cela signifie qu’un fugitif recherché au Maroc et réfugié au Brésil pourra désormais être extradé pour y être jugé, et réciproquement. Avant cette ratification, le processus pouvait être long et complexe, donnant parfois aux criminels le temps d’échapper à la justice.

Signé à Brasília en 2019, et désormais ratifié par le Sénat brésilien, le traité d’extradition entre le Maroc et le Brésil devient officiellement applicable. Dans ce cadre, cet accord marque une étape décisive dans la coopération judiciaire et ouvre donc la voie à une collaboration plus efficace face à la criminalité transnationale. Dans un monde où les échanges internationaux se multiplient et où les personnes et les biens circulent à grande vitesse, la justice doit pouvoir agir rapidement. «La rapidité des procédures d’extradition est plus que jamais nécessaire. Ce traité combine efficacité judiciaire, rapidité et respect des droits fondamentaux. Il est conçu pour protéger la société tout en garantissant un traitement juste des accusés» a déclaré le sénateur Sergio Moro, le rapporteur du projet, dans un média brésilien.

Selon les ministères brésiliens des Relations extérieures et de la Justice, ce traité est un outil moderne et sécurisé. Il encadre chaque demande d’extradition de façon claire, accélère les procédures et garantit le respect des droits fondamentaux des accusés, comme le droit à un procès équitable, offrant ainsi un équilibre entre efficacité et protection des individus.

En ratifiant ce traité, le Maroc et le Brésil montrent qu’ils ne laissent plus de place aux criminels pour échapper à la justice. Pour le sénateur Sergio Moro, la signature de tels accords est essentielle à la coopération judiciaire et à la mise en place d’outils modernes pour lutter contre la criminalité à l’échelle mondiale. Grâce à cette étape décisive, les criminels transnationaux savent désormais qu’aucune frontière ne pourra les protéger de la loi.

Par La Rédaction
Le 02/10/2025 à 14h58