Baccalauréat: voici ce qui attend les tricheurs

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Revue de presseKiosque360. A quelques jours des examens du Baccalauréat, les Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF) et leurs directions provinciales mènent une large campagne de sensibilisation contre le phénomène de triche aux examens. Une mise en garde pédagogique.

Le 27/05/2019 à 18h38

Les examens du baccalauréat auront lieu du 11 au 14 juin 2019. Ces examens constituent une étape décisive dans le cursus scolaire de l’élève, puisque le résultat influera sur la suite de son parcours. Cette pression pousse certains à court-circuiter la trajectoire en trichant aux examens pour s’en sortir au mépris de la compétence, de l’égalité des chances et des lois en vigueur. Ce phénomène resurgit chaque année et la mystérieuse recette pour le neutraliser définitivement n'a pas encore été trouvée, fait remarquer le quotidien Al Akhbar qui se penche sur ce sujet dans son édition de ce mardi 28 mai. Et de préciser que, cette année, les Académies régionales de l’éducation et de formation (AREF) et leurs directions provinciales ont opté pour de larges campagnes de sensibilisation des élèves candidats aux examens du baccalauréat.

Ainsi, des milliers de tracts ont été distribués aux élèves et à leurs parents et tuteurs, expliquant le danger de la fraude, mettant en garde, par des approches pédagogiques, les élèves contre la triche sous toutes ses formes. De plus, des ateliers ont été organisés au profit des élèves du baccalauréat en vue de les mettre dans le bain de l’examen, de son atmosphère, de sa culture, du principe de l’égalité des chances et des lois qu’il va falloir respecter.

Dans ce sillage, les cadres des AREF ont rappelé aux candidats et à leurs parents l’arsenal juridique qui régit ces examens, de l’entrée dans l’établissement à la salle d’examen.Cet arsenal s’articule autour des avertissements, des suspensions, des mesures disciplinaires, des sanctions privatives de liberté allant jusqu’à cinq ans de réclusion criminelle et des amendes allant jusqu’à 100.000 dirhams, tels que stipulés dans la loi 2.13 qui a été approuvée à la veille des examens, l’année dernière. Cette loi a pris en compte tous les cas de fraude ou de tentatives de fraude susceptibles d'avoir lieu à l’intérieur de la salle d’examen ou aux alentours. L’objectif est de faire respecter les principes de la concurrence pour garantir la crédibilité des examens.

Par Mohamed Younsi
Le 27/05/2019 à 18h38