Hassan Aba Cheikh, directeur de la nouvelle prison de Laâyoune, a déclaré que le 16 septembre 2023 marque une rupture définitive avec l’ancien établissement. Cette prison de nouvelle génération s’inscrit dans la stratégie de la DGAPR visant à humaniser les conditions de détention, en plus de promouvoir des programmes visant à intégrer les détenus et les détenues dans la société après avoir purgé leur peine.
Le nouvel établissement pénitentiaire dispose de plusieurs installations répondant aux normes internationales en matière de droits de l’homme, dont des espaces sportifs et une clinique équipée de tous les équipements médicaux, y compris un service psychiatrique.
Dans des témoignages pour Le360, les détenus de l’établissement ont exprimé la grande différence entre l’ancien établissement et le nouveau. «Ici, les chambres sont grandes, équipées et respectent l’intimité des détenus», déclare l’un d’eux. La bonne qualité des aliments servis aux détenus est également relevée.
Plusieurs détenus affirment que l’institution leur offre toutes des conditions favorables pour étudier et suivre leurs cours universitaires grâce à l’espace de lecture au sein de la bibliothèque, qui comprend des centaines de livres, de références, de moyens d’étude et d’outils. Tout est mis en place afin qu’ils puissent réussir leur année universitaire en garantissant le droit d’accès à l’information, aux leçons et aux sites web.
La mère d’un détenu mineur s’est félicitée des conditions de détention de son fils, sachant que pour les visites familiales, l’administration pénitentiaire leur dédie un espace purement familial, dans un salon équipé.
Pour rappel, la nouvelle prison de Laâyoune a été inaugurée le 9 avril dernier, à l’occasion de la commémoration du 15e anniversaire de la création de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).