Initié par OCP Policy Center et le German Marshall Fund, "The Atlantic Dialogues" est devenu, en un temps record, un forum incontournable pour les décideurs politiques et économiques du bassin atlantique. Organisée, le week-end dernier à Marrakech, l’édition 2014 a été marquée par la participation de plusieurs invités de marque pour ne citer que l’ancienne présidente de Costa Rica, Laura Chinchilla. L’Economiste dans son édition du 27 octobre, relaie une déclaration choc de Miguel Angel Moratinos, ancien ministre espagnol des Affaires étrangères : "On ne peut plus parler du Nord et du Sud séparément, le monde a changé, et ne doit plus se baser sur l’idée de l’Otan, focalisée sur le Nord, et vieille de 65 ans". Youssef Amrani, chargé de mission au Cabinet royal et ancien ministre délégué aux Affaires étrangères, partage la même conviction. Il rappele que "le Maroc est le premier pays africain à avoir amorcé un dialogue stratégique tout en diversifiant les partenariats avec les pays de son voisinage au sud".
L’enjeu de la sécurité a été au cœur de cette édition d'Atlantic Dialogues, relève de son côté Les Eco. On apprend que les participants ont appelé à l’instauration d’une plateforme de coopération transatlantique. L’objectif étant de renforcer le dispositif sécuritaire. Les intervenats ont tous mis l'accent sur le fait que "la sécurité est un problème majeur à prendre en considération afin d'asseoir une coopération positive". "Ils s'accordent à dire qu'il faut conjuguer les efforts afin de passer à la vitesse supérieure pour assurer un impact positif", ajoute Les Eco.
La tenue de Atlantic Dialogues est une autre occasion privilégiée pour confirmer l'engagment du Maroc à s'inscrire dans une démarche favorisant le développement durable en Afrique. Le rôle du royaume a été salué à juste titre par des participants à ce forum pour ne citer que le directeur général et directeur financier du groupe Banque mondiale, Bertrand Badré.