Assilah: les méduses font fuir les baigneurs

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Revue de presseConsidérées comme inoffensives, les méduses brunes qui prolifèrent sur la côte d’Assilah ont fait fuir les estivants, alors que la ville compte beaucoup sur la dynamique touristique de l’été. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Al Akhbar.

Le 22/08/2024 à 20h05

A Assilah, les vacanciers d’août ont été confrontés à la prolifération de méduses brunes sur les plages. Nombreux sont ceux qui ont préféré interrompre leurs vacances ou changer de destination.

C’est Al Akhbar qui rapporte l’information dans son édition du vendredi 23 août, expliquant que le phénomène a été enregistré sur d’autres plages, notamment à Tanger. Si les bulletins émis précédemment ont minimisé l’ampleur du danger, leur apparition est particulièrement contraignante. En effet, alors qu’Assilah compte sur la saison estivale pour profiter de la dynamique économique, la présence des méduses a tendance à éloigner les estivants.

Al Akhbar explique que ces méduses, si elles ne présentent pas de danger pour la santé des baigneurs, ont tendance à attirer des insectes qui peuvent être nuisibles. De plus, les rejets de ces méduses par la mer en grande quantité a également un impact sur l’activité des pêcheurs, dont le rendement diminue. Les méduses ont en effet pour particularité d’éloigner les poissons, tout en influençant sur le processus de stockage de l’oxygène dans l’eau de mer.

Par ailleurs, si la présence des méduses en Méditerranée est plutôt naturelle en cette période, des sources expliquent au journal que leur présence aux alentours de Tanger pourrait également s’expliquer par l’important trafic maritime généré par le port de Tanger Med. Certaines hypothèses stipulent que les méduses ont tendance à s’accrocher aux navires, traversant ainsi de longues distances avant d’échouer en grande quantité sur les rivages. Dès lors, elles entament leur processus de reproduction, ce qui décuple rapidement leur nombre dans des zones où elles n’ont pas forcément l’habitude d’être présentes.

Par Fayza Senhaji
Le 22/08/2024 à 20h05