Le Conseil de la ville de Casablanca, en coordination avec la Lydec, a mis un terme à l'arrosage des espaces verts de la métropole avec de l’eau potable.
Cette mesure a été prise en réponse à la circulaire du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, adressée à tous les walis et les gouverneurs. Ces derniers sont appelés à appliquer une série de mesures pour économiser les ressources en eau potable dans le contexte actuel de stress hydrique.
L’objectif est de mettre en œuvre les actions nécessaires à une gestion rationnelle de l’eau et garantir l’approvisionnement de la population en cette ressource. Interdire l’arrosage des parcs et jardins avec l'eau potable fait partie de ces actions.
Maintenant que c’est acté, le tout est de savoir quel sera le sort des espaces verts et, surtout, avec quelle eau ceux-ci seront arrosés. Pour répondre à cette question, nous avons interrogé Ahmed Afilal Al-Idrissi, adjoint de Nabila Rmili, la maire de Casablanca, chargé du secteur de l'hygiène.
Al-Idrissi a confirmé que tous les compteurs installés au niveau des espaces verts de Casablanca ont été mis à l'arrêt. Il a également expliqué que la ville se caractérise par une nappe phréatique abondante. «Ces eaux souterraines se déversent actuellement dans la mer et le Conseil a décidé de les exploiter pour irriguer les espaces verts», a t-il fait savoir. Le responsable omet cependant de préciser que les nappes phréatiques sont, elles aussi, rares. Et donc précieuses.
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Le responsable a ajouté que «les stations d'épuration qui seront construites au niveau de la ville permettront de soulager la pression croissante sur les ressources en eau, mais elles ne suffisent pas à arroser tous les espaces verts».
Néanmoins, a-t-il assuré, des solutions (plus) sérieuses sont à l’étude pour préserver ces parcs et les ressources en eau pour éviter qu’ils ne dépérissent.
L’appel d’offres pour la mise en place de ces stations d'épuration, cinq au total, ne sera lancé qu’à partir de la deuxième semaine de ce mois d’août. Qu'est-ce qu'on attend?