Une année, pratiquement jour pour jour, après le séisme dévastateur qui a secoué la région d’Al Haouz et endeuillé le pays, «la vie a repris sur les lieux, même si les habitants se souviennent de ce moment de désolation, de perte de repères et des doutes sur l’avenir après cette terrible épreuve», écrit l’hebdomadaire la Vie Eco dans sa dernière livraison.
Dans un reportage réalisé sur les lieux, à Amizmiz, épicentre du séisme au sud-ouest de Marrakech et dans la province de Taroudant, l’hebdomadaire souligne que «les travaux de reconstruction vont plutôt bon train pour certains, alors que d’autres estiment qu’on aurait pu aller plus vite».
En effet, l’hebdomadaire note qu’il s’agit d’«une reconstruction à géométrie variable». Car «des maisons détruites ont été reconstruites grâce aux aides débloquées par l’Etat, alors que des demeures sont toujours en chantier», indique la Vie Eco.
Les raisons, explique l’hebdomadaire, tiennent à plusieurs paramètres, comme le recensement des dégâts et des bénéficiaires, l’approbation de l’aide et la validation des métrages pour reconstruire. «Pour les autorités, il n’est pas question de déroger aux critères qui président à la reconstruction», souligne l’hebdomadaire dans ce reportage dans les environs de la localité d’Amizmiz.
Le topo est presque le même au sud-ouest du royaume, à Taroudant, où, fait remarquer la Vie Eco, «de nombreuses familles, notamment dans les 29 douars des environs de la ville, ne se retrouvent pas dans les superficies proposées».
Puisque les superficies sociales dans ces régions, dépassant les 200 ou 300 m2 avant le séisme, ne cadrent pas avec les nouveaux critères qui devraient présider à la reconstruction, entre 50 et 70 mètres carrés.
Quoi qu’il en soit, après ce constat, l’hebdomadaire conclut: «Que ce soit pour Amizmiz, Taroudant ou les autres contrées touchées par le tremblement de terre de septembre 2023, la dynamique de reconstruction se poursuit et devra même s’accélérer».