Aïd Al-Adha: voici à quoi ressemblent les moutons des Carpates importés de Roumanie

Des ovins importés depuis la Roumanie.

Le 20/06/2023 à 16h19

VidéoÀ la veille de Aïd Al-Adha. nombre d’éleveurs ont importé des moutons destinés au sacrifice en provenance de Roumanie, afin d’assurer la disponibilité du cheptel en quantités suffisantes. Pesant entre 30 à 50 kilogrammes, ces ovins des Carpates s’affichent à des prix variant de 1.400 à 3.500 dirhams. Reportage dans la région de Tit Mellil.

Aïd Al-Adha approche à grands pas. Dans les environs de Tit Mellil, des éleveurs ont importé des moutons destinés au sacrifice en provenance de Roumanie, suite aux incitations mises en place par le gouvernement pour assurer la disponibilité du cheptel en quantité suffisante, et stabiliser ainsi les prix sur les marchés. Pesant entre 33 à 50 kilogrammes, ces ovins des Carpates se vendent à des prix oscillant entre 1.400 à 3.500 dirhams.

Et à en croire les éleveurs, l’engouement des acheteurs est perceptible. «Les clients sont nombreux à venir découvrir cette race importée de Roumanie. Il faut dire que les prix sont à la portée de toutes les bourses. Les moutons se négocient entre 52 et 55 dirhams le kilogramme. Et à ces tarifs, tous les Marocains peuvent acheter leur mouton», argumente Ayoub Kenoussi, un importateur de bétail interrogé par Le360.

Quelles sont donc les caractéristiques de cette race exotique? En réalité, il n’y a pas de grandes différences avec les races locales sur le plan esthétique, affirme notre interlocuteur. Idem pour la viande qui, d’après ce dernier, serait de très bonne qualité. «Les moutons des Carpates sont élevés dans les montagnes. La viande de cette race est savoureuse», ajoute-t-il.

Seul détail qui saute aux yeux: les moutons des Carpates se caractérisent par leurs longues mèches, dont l’utilité originelle est de les protéger contre les intempéries. En effet, grâce à cette masse laineuse touffue, l’intérieur de la toison reste au sec.

Dans une déclaration pour Le360, le président de la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVIAR), Mohamed Karimine, avait fait savoir que pas moins de «100.000 têtes seront importées d’Espagne, de Roumanie, d’Italie et de Pologne, entre autres». Il avait ajouté que ces importations serviraient surtout à créer un effet psychologique en fixant un prix de référence pour stabiliser le marché contre les comportements spéculatifs.

Par Fatima El Karzabi et Anas Zaidaoui
Le 20/06/2023 à 16h19