Dès les premières heures de la matinée, les agents de propreté ont été sur le pied de guerre dans la métropole. Rachid Fadda, contrôleur à Casa Baia à Aïn Chock, explique: «Nous avons élaboré un plan détaillé pour aborder efficacement le volume considérable de déchets engendrés par les festivités de l’Aïd Al-Adha. Les opérations de collecte, lancées hier, vont se poursuivre sur plusieurs jours.»
L’ensemble des équipes de propreté ont été mobilisées et des camions de collecte supplémentaires ont été déployés pour accompagner cet effort colossal. «Une fois que les bennes à ordures sont remplies, nous les vidons immédiatement. Un système de rotations a également été mis en place pour s’assurer que cette opération se déroule bien», précise notre interlocuteur.
Sur le terrain, l’implication des agents de propreté est exemplaire. «Ce matin, nous avons démarré très tôt avec un seul objectif: gérer au mieux les déchets de la célébration, en particulier les toisons. Nous avons aussi distribué des sacs aux habitants afin qu’ils y mettent leurs déchets, ce qui nous facilite la tâche. Nous comptons sur leur coopération pour maintenir la propreté», confie un agent.
Lire aussi : Aïd Al-Adha: à Casablanca, les «brûleurs» de têtes de moutons rattrapés par la crise
Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un plan d’action à l’échelle de Casablanca, lancé pour renforcer le programme de collecte des déchets et intensifier les efforts de nettoyage. Rappelons que la ville a mobilisé environ 6.000 agents de propreté et déployé 1.040 véhicules dédiés à cet effet. Près de 120 tonnes de sacs en plastique biodégradable ont été également fournies.
Ahmed Afilal, vice-président du conseil de Casablanca en charge de l’hygiène, a précédemment souligné que les jours de l’Aïd voient la production de près de 30.000 tonnes de déchets. Pour mieux gérer cette quantité, une campagne de sensibilisation a été initiée sous le slogan «La propreté de notre Aïd... Le bonheur de notre ville». L’objectif est d’encourager les citoyens à adopter des pratiques responsables, en collaboration avec des associations civiles et les sociétés de gestion des déchets.
