Ici, dans cette ferme aux environs de Berrechid, on ne vend que du Sardi et du Bergui, deux races de moutons particulièrement prisées par les Marocains. Et à quelques semaines de Aïd Al-Adha, les clients commencent à affluer, et découvrir par la même occasion les prix des animaux destinés au sacrifice. Ceux-ci sont établis au kilogramme.
Ces derniers oscillent, comme l’explique pour Le360 le responsable de cette étable, entre les 70 dirhams au kilogramme pour le Sardi, et 65 dirhams pour le Bergui. «En prenant en considération la hausse générale des prix, je pense que les des moutons sont corrects cette année. Les prix sont certes légèrement plus élevés que les années précédentes, mais c’est principalement à cause de l’augmentation du prix du fourrage», estime notre interlocuteur, rappelant que «chaque mouton coûte entre 8 et 12 dirhams de foin par jour».
Résultat, dans son cheptel, le mouton le moins cher s’affiche à 2.500 dirhams, alors que le plus coûteux dépasse les 8.000 dirhams. Mais avant d’atteindre les phases de la négociation du prix, chaque acheteur passe d’abord par celles du choix de son mouton et de la vérification de son état de santé.
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«Nous procédons à un contrôle régulier du bétail en collaboration avec les agents de l’Office national de la sécurité sanitaire et alimentaire (ONSSA)», déclare le technicien vétérinaire de la ferme. Et de conclure en dispensant aux futurs acheteurs quelques astuces pour s’assurer de la bonne santé de leur mouton de Aïd Al-Adha: ce dernier ne doit pas présenter des ganglions, la teinte de ses yeux ne doit pas virer vers le rouge ni le bleu, et ses dents ne doivent pas être cassées.