Ahmed Herzenni, ancien président du CCDH, n’est plus

Feu Ahmed Herzenni, figure de la gauche marocaine et ancien président du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH).

Ahmed Herzenni, figure de la gauche marocaine est ancien président du Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH), est décédé dans la soirée du lundi 13 novembre des suites d’une longue maladie, apprend Le360 auprès de son entourage.

Le 14/11/2023 à 09h48

Une autre grande figure de la gauche marocaine tire sa révérence. Ahmed Herzenni est décédé dans la soirée du lundi 13 novembre à l’hôpital militaire de Rabat, des suites d’une longue maladie, apprend Le360 auprès de son entourage.

Né à Guercif en 1948, avant de s’installer tour à tour à Sefrou, Casablanca et Mohammédia, Ahmed Herzenni a milité au sein de plusieurs mouvements de gauche et a été à l’origine de la création, en 1971, de l’organisation marxiste-léniniste Linakhdoum Chaâb («Servir le peuple», en français). Il est aussi l’un des fondateurs, 30 ans plus tard, du Parti socialiste unifié (PSU), en 2001.

Ancien détenu politique, il a commencé sa carrière en tant qu’enseignant dans les années 1970 avant de se consacrer à des études en sociologie.

En 2007, le roi Mohammed VI l’avait nommé à la présidence du Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH) en remplacement de feu Driss Benzekri et, en 2016, il a été désigné ambassadeur itinérant du Royaume en charge des questions des droits de l’Homme.

Titulaire d’un doctorat en sociologie et en anthropologie de l’Université du Kentucky, aux États-Unis, le défunt avait auparavant obtenu un diplôme des études approfondies en sociologie également à l’Université de Rabat.

Par Rahim Sefrioui
Le 14/11/2023 à 09h48