En inaugurant cette nouvelle banque de gènes, le Maroc franchit un pas important dans la préservation de ses ressources génétiques, et pour relever les défis de sécurité alimentaire et menaces liées aux changements climatiques.
Cette nouvelle banque de gènes (banque de gènes INRA) a en effet été mise en place pour collecter, conserver et développer des ressources génétiques vitales pour protéger l'agro-biodiversité dans les zones arides. Elle abrite une collection de près de 72.000 accessions, dont la banque de gènes ICARDA a fourni plus de 13.000 accessions.
Dans son allocution, Mohamed Sadiki a indiqué que « les ressources génétiques sont un patrimoine très précieux qui doit être sauvegardé et préservé». «Les accessions et espèces apparentées sauvages sont vitales pour le développement de nouvelles cultures en sélectionnant des caractères capables de faire face à des conditions toujours plus difficiles dues au changement climatique», a-t-il expliqué.
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Le ministre a également mis en avant la qualité de la collaboration avec l'ICARDA, qui a démarré en 1977 sur des programmes de recherche couvrant des domaines tels que la sélection de céréales et de légumineuses alimentaires, les systèmes intégrés de culture et d'élevage, la gestion de l'eau et le renforcement des capacités.
Cette collaboration, a-t-il ajouté, s’est étendue à des domaines liés à la conservation et à l'utilisation des ressources génétiques au début des années 1980, avec l’acquisition d’un grand nombre d’accessions de céréales et de légumineuses testées au Maroc.
Basée en Syrie, l'ICARDA est une organisation internationale qui entreprend des recherches pour le développement afin de fournir des solutions agricoles innovantes et fondées sur la science, qui améliorent la résilience des moyens de subsistance des communautés rurales des zones arides. Elle opère dans les zones MENA et Asie centrale.