Agadir: la touriste britannique a-t-elle vraiment été violée dans sa chambre d’hôtel?

Dessin- Mohamed Elkho-Le360

Un employé d’un hôtel d’Agadir a été déféré ce vendredi 19 août devant la Cour d’appel pour viol présumé d’une touriste britannique, deux jours auparavant, dans sa chambre d’hôtel. Mais plusieurs versions contradictoires circulent. Et s’il s’agissait plutôt d’une amourette qui a mal tourné?

Le 19/08/2016 à 14h20

C’est l’affaire qui défraie la chronique depuis quelques jours dans la capitale du Souss.

Hier jeudi, un communiqué de la DGSN annonçait l’arrestation, la veille, d’un employé d’un hôtel qui aurait violé une touriste britannique dans sa chambre.

Le prévenu, apprend Le360 sur place, a été déféré aujourd’hui vendredi devant la chambre criminelle près la Cour d’appel, mais tout un mystère entoure cette affaire.

D’abord, l’une des zones d’ombre, d’après nos sources, est que le présumé violeur n’est pas un jeune en manque d’aventures puisqu’il est âgé de 56 ans et père de plusieurs enfants.

Concernant la présumée victime, qui bénéficie du soutien de la chancellerie britannique au Maroc, il ne s’agit pas non plus d’une jeune femme au sortir de l’adolescence, mais d’une femme qui a dépassé 60 ans.

Alors que s’est-il passé exactement dans cet hôtel classé où le présumé violeur (K.A., habitant Inzegane) est employé depuis bientôt vingt-huit ans?

Selon la version de la présumée victime, elle se trouvait dans sa chambre quand l’employé est entré pour la violer. La direction de l’hôtel et les agents de la sécurité privée seraient intervenus et auraient appelé la police par la suite.

Une autre version affirme que la femme et son présumé violeur entretenaient des relations sexuelles depuis plusieurs jours, mais que pour des raisons qu’on ignore, ils se seraient disputés après avoir passé ensemble près de deux heures à boire.

Enfin, une troisième version prétend que la femme et son présumé violeur auraient été surpris en «flagrant délit» par le fils de la plaignante.

Cette dernière, pour se justifier devant son fils, aurait commencé à crier et à se débattre, simulant être victime d'un acte de viol.

De toutes les manières, l’affaire est aujourd’hui entre les mains de la justice qui, elle seule, aidera à faire toute la lumière sur cet étrange fait-divers…

Par Abdeladim Lyoussi
Le 19/08/2016 à 14h20