Les autorités d’Agadir ont récemment lancé une opération inopinée visant les salons de massage des quartiers Ihchach et Nahda, aboutissant à la fermeture de plusieurs établissements non conformes à la réglementation en vigueur.
Ces centres, dont le nombre a proliféré ces derniers mois, seraient en réalité le théâtre d’activités illicites, suscitant l’indignation des riverains, rapporte Al Akhbar dans son édition du jeudi 17 juillet.
Selon des sources bien informées, ces salons, souvent présentés sur les réseaux sociaux comme des havres de détente et de relaxation, cacheraient une réalité bien plus trouble.
Ils serviraient de couverture à des réseaux de prostitution, attirant une clientèle en quête de services sexuels, proposés en échange de sommes conséquentes.
Cette campagne intervient après plusieurs mois d’enquête ayant déjà conduit, il y a quelques semaines, à l’interpellation de 22 femmes et 11 individus, dont des étrangers, surpris en flagrant délit dans un salon du centre-ville, relaie Al Akhbar.
Les investigations avaient alors permis la saisie de préservatifs et d’importantes liquidités, présumées provenir de ces activités clandestines.
Pourtant, l’ouverture d’un salon de massage est soumise à des conditions strictes, tant administratives que morales.
Les gérants doivent notamment faire l’objet d’une enquête approfondie sur leurs antécédents et leur intégrité, tandis que les locaux doivent respecter des normes précises, comme la séparation des espaces réservés aux hommes et aux femmes, ainsi que l’usage de portes semi-ouvertes ou de rideaux.








