Hier, dimanche 1er septembre, le calme habituel de la commune rurale d’Aourir a été troublé par l’arrivée d’équipes coiffées de casquettes couleur grenat et menues de tablettes électroniques. L’opération nationale du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) a débuté sous les regards curieux, mais enthousiastes des habitants, bien conscients de l’importance de cette opération pour leur avenir.
Dans les ruelles du douar Alma, l’une des nombreuses localités de la région, les agents de recensement vont de porte en porte, accueillis avec bienveillance par des familles prêtes à participer à cet effort national. «C’est une étape importante pour notre village. Cela va sûrement aider à mieux planifier notre développement», déclare Mohamed, un habitant du douar. «Nous espérons que cette opération se déroule dans les meilleures conditions possibles et surtout que tout le monde sera honnête pour avoir au final un vrai aperçu de notre réalité», insiste-t-il.
«Nous avons 24 zones de supervision dans la préfecture, chacune avec ses propres zones de contrôle, et environ 300 familles à recenser par district», annonce Hanan El Houchimi, superviseure préfectorale du RGPH à Agadir Ida-Outanane. Désormais, la collecte des données se fait via des tablettes électroniques dotées d’applications intégrant un système d’information géographique (SIG), plus pratiques que les formulaires d’avant. «Chaque maison, chaque immeuble est géolocalisé, ce qui permet d’assurer une couverture exhaustive et précise du recensement», ajoute-t-elle fièrement.
D’autres habitants du douar Alma expriment leur satisfaction quant au comportement des enquêteurs, leur patience et leur engagement, et ont appelé à une participation active de tous pour garantir le succès de cette opération nationale qui se poursuit jusqu’au 30 septembre.