Affaire du «Kremlin» de Bouskoura: les éclaircissements du président de la commune

Le Kremlin de Bouskoura entièrement démoli. (K.Essalak/Le360)

Revue de presseLe site Dar El Farass, devenu plus tard «Kremlin» de Bouskoura , était en violation des lois en vigueur depuis le lancement du projet en 2019. Voici les précisions du président de la commune urbaine de Bouskoura dans cette revue de presse, tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 21/11/2025 à 22h05

L’affaire du «Kremlin» de Bouskoura (palais Kasr Diafa), démoli par les autorités compétentes, demeure sur le devant de la scène médiatique et polémique avec les éclaircissements que vient d’apporter le président de la commune urbaine de Bouskoura, Abdelkarim El Malki.

Depuis 2019 jusqu’au jour de la démolition, moult infractions, irrégularités et violations au code de l’urbanisme ont été constatées et consignées dans des procès-verbaux et des mises en demeure ont été adressées à l’intéressé pour régulariser la situation du site, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 22 et 23 novembre.

La superficie de 4.300 mètres carrés bâtie en fin de compte est dix fois supérieure à la superficie de 400 m2 autorisée au départ pour monter un projet appelé Dar El Farass portant sur un gîte rural équipé d’écuries et d’abris pour chevaux. Après un changement de propriétaire, l’autorisation a été mise à jour sous le N° 245/2021, en préservant les installations équestres, indique la même source.

Et de préciser que même si la loi relative à l’urbanisme n’exige pas de préciser la superficie qui devrait être bâtie dans ce cas de figure, la commune s’est référée aux taxes communales payées par le propriétaire du site pour l’occupation temporaire du domaine public, qui étaient de 15.400 DH et de 19.200 DH, soit un total de 34.600 DH, ce qui représentait un montant dérisoire eu égard à la nature du projet.

En 2020, poursuit la même source, des infractions majeures, dont la construction de deux niveaux de sous-sol et l’édification de structures en béton sur 1.500 m² puis 900 m², ont été relevées par les autorités compétentes.

Ce qui a servi de base au retrait de l’autorisation le 17 novembre 2023, suivi d’un ordre de démolition. Mais, fait remarquer la même source, le propriétaire n’avait obéi que partiellement à cet ordre, avant de reprendre les travaux en toute illégalité, sans architecte ni autorisation officielle.

Par La Rédaction
Le 21/11/2025 à 22h05