Une deuxième audience du procès du Dr. Tazi devant la chambre des crimes financiers de la Cour d’appel de Casablanca apporte son lot de surprises.
Selon Assabah, dans son édition du week-end des 6-7 mai, la défense du célèbre chirurgien esthétique de Casablanca a demandé que des documents jugés «sensibles» soient joints au dossier. Il s’agit, affirme Assabah, des relevés des enregistrements audio de communications téléphoniques accablant le médecin et ses co-accusés.
Une avocate a protesté contre cette requête, estimant qu’une réponse favorable de la cour ne ferait qu’allonger le temps du procès. Sauf que la cour y a accédé, tout comme le représentant du parquet. Et toute la procédure sera aux frais des accusés.
Cette deuxième audience, qui se tient en présentiel, ajoute Assabah, a été marquée par une autre requête de la défense qui a demandé la convocation de plusieurs déclarants ayant déjà été auditionnés par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et le juge d’instruction. Il s’agit, entre autres, de certains salariés de la clinique du Dr. Tazi dont le directeur financier. Cette requête, sur décision de la cour, sera examinée ultérieurement.
Pour conclure, Assabah affirme que la cour a refusé de poursuivre les accusés en état de liberté provisoire malgré les garanties présentées par leurs avocats. Le procès devra aussi, sur décision de la même cour, reprendre le 25 mai en présence des parties civiles. Ce procès, en plus du Dr. Tazi, implique sept autres personnes dont sa femme et son frère.