Affaire du caïd de Deroua: trois mokaddems renvoyés

Capture d'écran d'une vidéo du caïd harceleur diffusée sur internet.

Capture d'écran d'une vidéo du caïd harceleur diffusée sur internet. . DR

Revue de presseKiosque360. Une commission présidée par l'Inspecteur général du ministère de l'Intérieur épluche les dossiers du caïd révoqué et du gouverneur de la province de Berrechid. Trois auxiliaires d'autorité viennent également d'être révoqués.

Le 14/04/2016 à 19h30

Du nouveau dans l’affaire du caïd de Deroua. Le ministère de l’Intérieur a décidé, mercredi 13 avril, la suspension de trois auxiliaires d'autorité, des «Mokadem», qui étaient affiliés au pachalik de Deroua, dirigé jusque là par le caïd impliqué dans le scandale de cette localité.

Ce dernier avait, pour rappel, était relevé de ses fonctions il y a quelques jours suite à des accusations de harcèlement sexuel, appuyées par un enregistrement video et des échanges de messages.

Al Akhbar rapporte l’information dans son édition du vendredi 15 avril. Selon les sources du quotidien, c’est le gouverneur de la province de Berrechid qui a informé les trois auxiliaires de la décision de leur renvoi alors que lui même serait concerné par une enquête en cours.

Il serait en fait question d’une vaste campagne d’assainissement dans cette localité. Les mêmes sources du quotidien n’excluent pas en effet la suspension d’autres responsables, après que certains d’entre eux aient été interrogés dans le cadre de l’affaire. Le principal reproche qui leur serait adressé est d’avoir couvert le caïd révoqué.

Le quotidien ajoute qu’une commission spéciale a été dépêchée sur place, présidée par l’Inspecteur général du ministère de l’intérieur, pour enquêter sur ce qui se passe dans cette localité.

Ses membres auraient ainsi passé toute une journée à éplucher les dossiers du caïd depuis qu’il a rejoint Berrechid. Le gouverneur de la province serait également concerné par l’enquête, vu que c’est lui qui aurait incité l’agent d’autorité à déposer une plainte auprès du procureur général.

C’est cette plainte qui a conduit à l’interpellation du mari et un de ses proches, tandis que la femme impliquée dans cette histoire et d’autres complices ont été poursuivis en état de liberté.

Par Khalil Ibrahimi
Le 14/04/2016 à 19h30