«On ne badine pas avec la réforme», a déclaré Abdellatif Miraoui, indiquant que la réforme du statut des enseignants et celle de la pédagogie universitaire «ont pris leur envol dès cette nouvelle rentrée universitaire en visant le cap d’un enseignement de qualité au profit de notre jeunesse».
Il faut rappeler que le Pacte ESRI 2030 s’articule autour de quatre axes stratégiques, à savoir une réforme pédagogique globale et intégrée, une recherche scientifique alignée sur les priorités nationales, un écosystème d’innovation performant et un nouveau mode de gouvernance alliant agilité et performance.
Le ministre a mis l’accent sur la nécessité de doter le Royaume «d’un enseignement supérieur moderne et performant afin qu’il puisse surmonter les nombreux défis qui se posent en matière de savoir, de croissance, de développement et d’emploi». Au sujet des salaires et primes des professeurs, il a répondu que «les hausses promises ont commencé à être versées aux intéressés», assurant que «toutes les dispositions des accords seront appliquées».
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Sur l’épineuse question relative aux cités universitaires, le ministre a rappelé que ce point constitue «un axe central du programme car le match de l’enseignement se joue également en dehors des amphithéâtres». «Nous visons la construction de 300.000 lits d’ici 2030. Nous ne pouvons pas les construire d’un seul coup mais progressivement», a-t-il affirmé, invitant le public et le privé à engager un partenariat conjoint pour construire de nouvelles cités universitaires.
«Déjà, cette année, le ministère a réussi à se doter de 7.000 lits supplémentaires répartis sur des universités», a poursuivi Abdellatf Miraoui, citant en exemple la commune d’Oulmès, qui a érigé une cité universitaire dédiée exclusivement à ses étudiants. «Nous voulons que ce genre de partenariat se multiplie pour pouvoir atténuer les difficultés relatives à ce dossier», a-t-il conclu.