Chefchaouen a constitué l’une des étapes marquantes du programme Harat Al-Maghariba du camp d’été dédié aux enfants de Jérusalem. Les cinquante participants, âgés de 11 à 14 ans, ont pu découvrir cette cité emblématique, réputée pour ses ruelles aux teintes bleues, ses paysages de montagne et son riche passé historique.
Dès leur arrivée, les jeunes Palestiniens et leurs encadrants ont été saisis par l’atmosphère singulière de la ville. «Le Maroc est magnifique et Chefchaouen encore plus. L’accueil était très chaleureux et si l’occasion se représentait, je reviendrais sans hésiter», confie Zohra Ibrahim, une des écolières.
Pour Ilyas, la découverte fut tout aussi marquante: «Franchement, les maisons bleues rehaussées de blanc sont splendides. C’était ma première expérience au Maroc et je l’ai trouvée vraiment incroyable, surtout grâce à l’hospitalité des Marocains et à la façon dont ils traitent les Palestiniens.»
La dimension humaine de cette rencontre n’a pas échappé à Haya Lotfi Abbassi, une participante qui se dit bouleversée: «Le Maroc fait partie des plus beaux voyages de ma vie. La ville est magnifique, la nature aussi et surtout, le peuple marocain est si gentil et accueillant. Je souhaite que tous les enfants puissent vivre une telle expérience et je rêve de revenir un jour.»
Même enthousiasme du côté de Afif Mohammed Siyam, elle aussi élève, pour qui cette visite a été «une immense joie»: «Chefchaouen, la ville bleue, est sublime. L’accueil était exceptionnel et j’espère découvrir encore plus de merveilles dans les prochains jours.»
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Au-delà de l’émerveillement, ces séjours renforcent également les liens entre enfants marocains et palestiniens. L’édition 2025 du camp, lancée le 12 août à Tanger, inclut un programme riche: ateliers éducatifs sur l’usage des jeux vidéo, compétitions artistiques et sportives, mais aussi visites de villes emblématiques comme Casablanca, Rabat, Tanger, Tétouan et M’diq.
Organisée par l’Agence Bayt Mal Al Qods Asharif, avec l’appui du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, cette initiative se poursuit jusqu’au 26 août. Elle constitue bien plus qu’un simple camp d’été: une passerelle culturelle et humaine entre deux jeunesses unies par des valeurs de fraternité et de solidarité.







