Voici pourquoi le Maroc restera un ardent défenseur de la cause palestinienne, explique un politologue

Le360

Le 27/12/2020 à 12h01

VidéoLe politologue Talaâ Saoud Atlassi le confirme: le Maroc, fidèle à ses engagements, restera "fortement attaché à la défense de la cause palestinienne et ce jusqu'à la réalisation des droits inaliénables des Palestiniens", même après la signature de la déclaration trilatérale entre le Maroc, les Etats-Unis et Israël.

Le Maroc "va dynamiser ses efforts jusqu'à la création d'un Etat palestinien" vivant côte à côte avec Israël et ayant "Jérusalem-Est comme capitale", a affirmé, dans une déclaration pour Le360, Talaâ Saoud Atlassi, président de la Commission marocaine de la paix et de la solidarité avec le peuple palestinien.

Cette ONG regroupe des représentants de l'USFP, du PPS et de l'Istiqlal.

La déclaration de ce politologue intervient au lendemain d'une conversation téléphonique, vendredi 25 décembre 2020, entre le roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"Ces derniers temps, le Roi n'a cessé de réitérer la position ferme et constante du Maroc à l'égard de la cause palestinienne", a martelé le président de cette ONG. 

"Lors de son entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien, le Roi a réaffirmé une nouvelle fois ces constantes", ce qui signifie, explique le politologue, que "le Maroc, par la voix de son souverain, ne cédera pas. [Le Royaume] reste attaché à ses principes irréversibles", confirme Talaâ Saoud Atlassi. 

"De mon point de vue, cette insistance du Maroc à respecter ses engagements signifie que la normalisation des relations avec Israël ne peut aboutir pour le moment et ne le pourra que lorsque les droits des Palestiniens auront été pleinement institués", a également estimé le politologue.

"Il ne s'agit actuellement que d'une tentative de relance des relations bilatérales rompues en 2002, suite à la répression israélienne contre le soulèvement palestinien", plus connu sous le nom de la deuxième Intifada, ou Intifada II, a-t-il expliqué.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 27/12/2020 à 12h01