Vidéo. Voici pourquoi la profession d’architecte vit un «douloureux malaise»

Le360

Le Conseil national de l'ordre des architectes, au nom de son président, Azeddine Nekmouch, exprime sa préoccupation quant aux différents problèmes qu'affronte le métier d'architecte au Maroc.

Le 23/01/2021 à 10h03

«Les architectes vivent un véritable malaise, du fait des entraves qui se dressent devant la profession, tels que les circulaires imposant de nouvelles directives restrictives en matière des plans, de l'environnement et de l'administration», déclare d'emblée Azeddine Nekmouch, qui appelle les ministres de l'Habitat, de l'Intérieur ainsi que l'Ordre, auquel il appartient, à s'asseoir autour d'une table pour régler ce qu'il nomme «la crise de l'architecte».

Celle-ci s'est encore aggravée en cette période de Covid-19, a-t-il affirmé. Le président du Conseil s'est exprimé au terme d'une rencontre de Dakhla où, du 13 au 15 janvier, la cité aux confosnsud du Royaume a célébré la 35e édition de la «Journée Nationale de l’Architecte», un évènement organisé par le Conseil National de l’Ordre des Architectes (CNOA).

Pour cette année 2021, l’ordre des architectes a choisi comme thème, pour ce grand rendez-vous de l’architecture et de l’urbanisme: «l’aménagement territorial post-Covid : cas de la ville de Dakhla, entre défis et perspectives».

La conférence, à laquelle ont participé le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani et la ministre de l'Habitat, Nouzha Bouchareb, a décidé d'honorer l'Afrique en édifiant symboliquement, sur place, «un quartier de l'Afrique», illustré par des habitations respectant le style de chaque pays du continent.

«Il faut que Dakhla garde son cachet urbanistique, c'est une ville sahraouie qui doit garder son propre style d'habitation car la cité n'est pas en manque de foncier», a estimé le président.

Les conférenciers ont salué, à Dakhla, le discours historique adressé par feu Hassan II aux architectes, le 14 janvier 1986, et une lettre royale, envoyée au corps des architectes, par le roi Mohammed VI, à l’occasion de la commémoration de leur journée, en janvier 2006.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 23/01/2021 à 10h03