Cela fait quinze mois, jour pour jour, que l'Allemand Horst Köhler, ex-titulaire de ce poste, a présenté sa démission au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, officiellement pour "des raisons de santé".
Pourquoi, jusqu'à présent, le successeur de l'ancien président allemand n'a-t-il toujours pas été remplacé?
Selon le chercheur Moussaoui Ajlaoui, "tout simplement parce que la question du Sahara n'entre pas actuellement dans les premières priorités de l'ONU, vu le contexte perturbé dans lequel vivent des zones de conflits plus terribles et plus dangereuses".
"L'ONU a comme priorité et "chats à fouetter" la pandémie du Covid-19, le conflit israélo-arabe, la tension entre les Etats-Unis et l'Iran, le Sahel et le terrorisme et l'instabilité dans d'autres régions du monde", explique ce spécialiste des questions africaines.
Le360 a cherché à savoir de son côté s'il y avait du nouveau, sur un plan diplomatique, lié au dossier du Sahara marocain.
Des sources diplomatiques concordantes ont assuré de "l'absence de toute dynamique au sujet de ce dossier, particulièrement en ce qui concerne la désignation d'un nouvel envoyé spécial du secrétaire général".
Seule l'Afrique du Sud, qui siège actuellement au sein du Conseil de sécurité, en tant que membre non permanent, reste isolée en s'agitant "infructueusement".
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Pour Moussaoui Ajlaoui "l'Afrique du Sud veut redorer son blason en tant que "parti gagnant de de l'ANC" (l'African National Congress).
"Mais le régime de ce pays a perdu de sa puissance. Les dernières élections l'ont prouvé. Ce pays est le deuxième à toujours croire, aux côtés de l'Algérie, à une république chimérique", a martelé cet expert marocain, faisant endosser au régime militaire algérien la responsabilité de la création de ce conflit artificiellement créé autour des Provinces du Sud du Royaume.
"Le régime algérien est en train de mener le pays à la faillite, à un moment où le peuple algérien frère fait face cruellement à la crise économique et à la pandémie du Covid-19", a déploré Moussaoui Ajlaoui.
Ce régime "gaspille la manne pétrolière au profit d'une entité séparatiste créée pour le seul objectif de déstabiliser le royaume et la région", a conclu le politologue.