«Le pragmatisme, le sérieux et la crédibilité du plan d'autonomie constituent le socle de la solution du conflit sous la souveraineté marocaine. Ce plan constitue une priorité pour la communauté internationale», a affirmé le politologue marocain Mohamed Tajeddine El Husseini dans une déclaration recueillie par Le360 au lendemain de cette adoption.
«Cette position de l'ONU», a-t-il estimé, «va permettre au Maroc de rééquilibrer sa diplomatie parallèle, en visant une large ouverture de consulats de pays amis à Laâyoune et Dakhla.»
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Pour ce spécialiste des relations internationales, l'offensive des consulats dans les provinces sahariennes n'a pas été dénoncée par le Conseil de sécurité.
«L'ouverture des consulats est un important acquis sur le plan de la souveraineté nationale», selon El Husseini. Ce succès diplomatique, d'après ce dernier, va permettre au Maroc d'attirer des flux d'investissements et de développer économiquement la région.
Un autre élément d'une grande importance contenu dans la résolution 2548 a trait au fait que le Conseil de sécurité a cadré la mission de la Minurso.
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«Le Conseil de sécurité a précisé que les attributions de la Minurso sont purement militaires. Sa mission se résume à l'observation du cessez-le-feu et non, comme le prétendent les séparatistes, à la tenue du référendum», a observé le chercheur.
Ce dernier a rappelé que la résolution 2548 -qui a prolongé le mandat de la Minurso d'un an et qui a considéré l'Algérie comme principale partie du conflit- a été adoptée à la majorité des 15 membres du Conseil de sécurité, la Russie et l'Afrique du Sud s'étant abstenues, lors d'un vote tenu par vidéo-conférence.