Selon le calendrier onusien, cette réunion du Conseil de sécurité est, en principe, prévue en vidéoconférence ce mercredi 28 octobre, mais, pour le politologue Moussaoui Ajlaoui, il est fort possible que celle-ci soit reportée d'un ou deux jours.
Pour cet expert ès questions africaines, qui livre son avis dans l'entretien qui suit, avec Le360, "les violations des séparatistes" à El Guerguerat "traduisent la faillite des stratégies des séparatistes et de l'Etat algérien qui les abrite. Elles visent à faire pression sur l'ONU",
Moussaoui Ajlaoui affirme qu'il s'agit là d'une violation de l'accord de cessez-le-feu signé en 1991, entre les séparatistes et la Minurso, et, a-t-il tenu à préciser, entre cette instance onusienne et les Forces armées royales.
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Moussaoui Ajlaoui insiste, à cet égard, sur le fait que "le Maroc, contrairement à ce qui se dit, n'a jamais signé d'accord de cessez-le-feu avec les séparatistes", et se déclare par ailleurs convaincu que suite au dernier rapport du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le Conseil de sécurité "ne manquera pas de dénoncer [leur] attitude".
"Le Maroc attend de pied ferme cette résolution, et si cette dernière condamne ces violations, le Royaume aura toute latitude, ainsi que la légitimité et la liberté de prendre les décisions adéquates", affirme en outre ce politologue, qui n'exclut pas le fait que "les bandits d'El Guerguerat", puissent être délogés militairement par les Forces armées royales.