Interpellé à la Chambre des conseillers, dans le cadre de la session mensuelle dédiée à la politique générale du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani a développé durant plus d'une heure ce thème, plaçant haut la barre des réalisations effectuées dans ce domaine (droits constitutionnels, droits des femmes, droits socio-économiques, droits des enfants, réforme du code pénal, réforme du code de la procédure civile, situation dans les prisons, etc.).
Les conseillers parlementaires de l'opposition ont, de leur côté, relativisé ce bilan, en affirmant que "beaucoup de choses restent encore à régler en matière de droits de l'homme", citant à cet égard les questions des droits syndicaux et les libertés individuelles.
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Dans son intervention et dans ses réponses, El Othmani, secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement, parti islamiste, a sciemment occulté de donner la position de son gouvernement.
"Durant les trois dernières années, a-t-il déclaré, quelques 5,8 millions de personnes ont manifesté dans les rues du Maroc dans le cadre de plusieurs milliers de rassemblements".