Vidéo. Majorité gouvernementale RNI-PI-PAM: une feuille de route commune pour le prochain quinquennat

Aziz Akhannouch, chef du gouvernement désigné, accompagné de Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du PAM, et Nizar Baraka, secrétaire général de l'Istiqlal, lors de l'annonce officielle, mercredi 22 septembre 2021, de la majorité gouvernementale.

Aziz Akhannouch, chef du gouvernement désigné, accompagné de Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du PAM, et Nizar Baraka, secrétaire général de l'Istiqlal, lors de l'annonce officielle, mercredi 22 septembre 2021, de la majorité gouvernementale. . mohammed Boukouyane / Le360

Le 22/09/2021 à 17h20

VidéoLa solidarité, l'homogénéité et la responsabilité sont les trois mots forts que se sont partagés dans leur discours les trois leaders du RNI, du PAM et de l'Istiqlal à l'annonce officielle, ce mercredi 22 septembre 2021, de la majorité gouvernementale.

Le chef du gouvernement désigné Aziz Akhanouch a présenté sa majorité en affirmant que les trois partis "vont veiller ensemble à urgenter la formation d'un gouvernement qui doit être harmonieux et efficace (...)", afin de le proposer au roi Mohammed VI. Il a ainsi affirmé, "C’est un seul et unique but qui nous unit, celui d'un projet commun qui permettrait aux Marocains de vivre dans la dignité". Selon lui, la recherche d'un gouvernement doit s'appuyer sur un équilibre qui ne permettrait pas à tous les partis de figurer au sein du gouvernement, mais à faire en sorte qu'il y ait une opposition et qu'il y ait des actions au niveau du gouvernement et du Parlement.

La logique, a expliqué Aziz Akhannouch, qui "a conduit aux choix de cette majorité s'appuie sur la volonté populaire, ces trois partis ayant réussi à convaincre la majorité des électeurs, sur le partage des liens et rapports et sur les programmes communs". "Nos programmes que nous avons défendus lors des élections se ressemblent au niveau économique et social. Et ce même partage, a-t-il ajouté, constituera le programme central du futur gouvernement dont les premières retombées sont attendues dès l'entrée en vigueur du mandat de cet l'exécutif".

Il a conclu en soulignant que "les trois partis vont poursuivre les discussions en vue de finaliser et de proposer l'ossature du gouvernement". "Nous allons proposer des noms de ministres qui jouissent de compétences et de fidélité pour mettre en œuvre nos engagements".

Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du PAM, a abondé dans le même sens en insistant sur la composition d'un exécutif "solidaire et harmonieux". La responsabilité tout comme les attentes des citoyens sont grandes sur "les plans économique, social et des libertés", a-t-il déclaré. Et d'ajouter qu'il faut "une solidarité et une harmonie capables de faire sortir le Maroc de la crise". Selon lui, "la responsabilité est grande et nous devons choisir des personnes (ministres) qui son à la hauteur de cette responsabilité". "Nous vous demandons à ce que nous soyons aider pour former un gouvernement qui serait en mesure de résoudre rapidement les dossiers qui lui sont soumis et d'édifier un futur meilleur".

Il a promis de "contribuer à la réussite du gouvernement". "Je vous remercie pour cette alliance et je vous remercie pour vos concessions", a affirmé Abdellatif Ouahbi à l'adresse du chef du gouvernement désigné.

Quant Nizar Baraka, il a commencé par se féliciter de l'alliance qui a permis au trois partis de mieux se coordonner et de gagner les diverses élections au niveau communales et régionales. A propos de la majorité gouvernementale, le chef du parti de la Balance a invité la coalition "à élaborer un programme commun, réformiste, global qui prend en considération les engagements tenus dans les programmes électoraux". "Cette étape coïncide avec les attentes des citoyens" afin de "rendre la confiance aux institutions", a-t-il poursuivi.

Nizar Baraka a aussi donné l'assurance que le prochain gouvernement va "œuvrer pour réaliser des alternatives novatrices pour le futur" et réussir les actions en matière de la consolidation démocratique et des divers chantiers. "Pour la première fois nous avons inverser la donne en accordant la priorité à la formation de la majorité avant l'attribution des postes ministériels", a-t-il conclu.

Par Chakir Alaoui et Khadija Sabbar
Le 22/09/2021 à 17h20