Afin de départager les candidats à la mairie de Rabat, une nouvelle élection est prévue vendredi 24 septembre. Mais les conditions de déroulement de la nouvelle session restent toujours incertaines.
Selon le politologue Mohamed Bouden, il faut "que la loi soit respectée pour que cette élection se fasse de manière démocratique, car la ville de Rabat a un statut particulier. Elle est la capitale politique du Royaume du Maroc".
Les troubles survenus lundi dernier au siège de la wilaya de Rabat ne devraient pas se reproduire. "L'USFP ne doit pas jouer la carte de son écart de la majorité gouvernementale pour instaurer un climat malsain et l'alliance entre le RNI, le PAM et l'Istiqlal doit laisser parler les urnes", a martelé le politologue, estimant que c'est le processus démocratique le plus adéquat pour élire un nouveau maire.
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"Le choix de l'alliance par les trois partis politiques (RNI, PAM, Istiqlal) est un droit qu'il faut respecter en laissant parler les urnes. Puis, il ne faut pas perturber la session d'élection dès son ouverture et il ne faut pas prendre la démocratie en otage car le vote est une noble mission", a conclu Mohamed Bouden.
Espérons que les deux camps adverses entendent son message pour que le (la) nouveau (nouvelle) maire sorte des urnes vendredi prochain.