Le roi Mohammed VI a accompli la prière du vendredi à la Mosquée Al Ansar à Rabat.
Le prédicateur a rappelé, dès l’entame du prêche, que le royaume vit actuellement au rythme de la campagne de solidarité initiée et entretenue par le roi Mohammed VI, notant que toutes les actions qu’aborde le souverain acquièrent un statut et un rang dans la shariaa, qu’elles relèvent du domaine des obligations et des prescriptions ou de celui du choix et du volontariat.
Il a signalé que prendre soin de l’orphelin figure parmi les aspects prioritaires de la solidarité en Islam, le Saint Coran comme la Sounna ayant bien précisé ce qui lui est dû en termes de soin, de parrainage et de bienfaisance, au point que sa protection est érigée au rang d’un acte d’une valeur telle qu’elle n’a de meilleure rétribution que le paradis.
Ceci donne à l’orphelin, ayant perdu un parent, le sentiment d’avoir tant de parents parmi les âmes charitables qui le comblent d’attention, de compassion et de faveur, ce qui conforte ses esprits et renforce sa confiance avec autant de musulmans qui l’entourent de leur protection et de bienveillance, a-t-il indiqué.
Les égards dus à l’orphelin en Islam ne sont pas uniquement d’ordre matériel, mais ils couvrent aussi l’éducation et l’enseignement, l’orientation et le conseil, et la préservation contre les mauvaises fréquentations, outre la protection et le développement de sa fortune, a-t-il soutenu, faisant observer que l’adoration d’Allah est associée avec la bienfaisance à des personnes spécifiques, conformément au verset coranique: "Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres".
Dans le Saint Coran, le Tout-Puissant a évoqué la question de l’orphelin dans vingt-trois positions où ses droits sont intégralement précisés pour le prémunir contre les torts et les injustices, a-t-il rappelé, précisant que l’Islam a magnifié auprès des fidèles la protection de l’orphelin pour en faire un motif de rétribution suprême dans l’Au-delà, comme en témoignent plus d’un hadith du Prophète Sidna Mohammed.
L’imam a souligné que parmi les bienfaits dont le Très-Haut a comblé cette oumma figure la présence d’un descendant du Prophète Sidna Mohammed qui, en roi noble et en dirigeant inspiré, ne cesse d’entourer de compassion et de grâces femmes divorcées, orphelins, pauvres et démunis, un Souverain qui console et soulage, soutient et épaule, et panse les plaies des âmes et des cœurs.
Aussi a-t-il relevé que l’Islam a désigné pour l’orphelin n’ayant pas atteint l’âge adulte un tuteur, parmi les gens connus pour leur droiture, leur rectitude et leur noblesse, qui sera chargé de prendre soin de lui et de préserver et de fructifier sa fortune jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la maturité.
Rappelant que la situation de l’orphelin est l’une des causes de la précarité du fait qu’elle suppose indigence et besoins, il a souligné l’importance de tirer les enseignements du Saint Coran et de la Sounna pour comprendre les autres origines de la précarité, notamment celles liées à la pauvreté et au handicap, afin de mieux saisir la pertinence de la politique du Souverain dans ce domaine, en l’occurrence la lutte contre la précarité à l’instar de toutes les autres initiatives royales.
Au terme de son prêche, le prédicateur a imploré le Tout-Puissant d'accorder soutien et assistance au roi Mohammed VI, protecteur du culte et de la religion, de préserver le Souverain en tant que source de bienfaits pour la Oumma et de combler le souverain en les personnes du prince héritier Moulay El Hassan, du prince Moulay Rachid et de l’ensemble des membres de la famille royale.
L’imam a également élevé des prières au Tout-Puissant d’entourer de Sa sainte miséricorde feu Mohammed V et feu Hassan II et de les accueillir dans son vaste paradis.