Tout d'abord, le secrétaire général adjoint du parti de la Lampe, Slimane El Omrani, lève l'énigme concernant le 9e congrès du PJD en affirmant que celui-ci "est maintenu à sa date initiale de décembre 2021".
Ce congrès se déroulera donc quatre ans après la précédente édition qui avait écarté Abdelillah Benkirane et qui avait élu Saâd-Eddine El Othmani à la tête du parti de la Lampe.
Admettons, soulignent certains analystes politiques, que le ministère de l'Intérieur décide d'organiser les divers scrutins avant décembre 2021, le PJD partira donc en course électorale, avec en tête du peloton le même Saâd-Eddine El Othmani, le numéro un en exercice.
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Mais, ce cheminement du PJD pourrait être dévié, à la condition qu'un accident de parcours survienne et impose à la formation islamiste de tenir son congrès à une date avancée. Dans ce cas de figure, Abdelillah Benkirane pourrait entrer en lice, en revenant sur la scène politique.
Selon Slimane El Omrani, un débat interne sur les élections de 2021 a débuté au sein du parti. "Nous avons commencé les préparatifs", a-t-il indiqué, en passant sous silence le dossier de la succession ou du maintien d'El Othmani.
A la question de savoir si une partie de la direction du PJD serait favorable à "la réduction de la participation électorale" du parti en 2021, en limitant le nombre de candidats PJDistes, le secrétaire général adjoint du PJD a essuyé d'un revers de la main cette hypothèse.
"Ces rumeurs sont infondées et fausses, cette option n'existe aucunement sur la table du débat interne", a-t-il affirmé. Pour rappel, en 2003, les islamistes n'avaient pas couvert toutes les circonscriptions électorales.