Le PAM et l'Istiqlal vont réunir leurs conseils nationaux dès ce vendredi pour approuver leur participation dans le futur gouvernement Akhannouch. Mais comme l'explique le politologue, la phase de la configuration et de la répartition des portefeuilles ministériels sera "âprement négociée".
"A partir de ce vendredi à 17h00, le conseil national du PAM se réunit en vidéoconférence avec ses membres régionaux. Il est certain que ces derniers vont charger Abdellatif Ouahbi, de discuter en détail avec Aziz Akhannouch, le chef du gouvernement désigné, la participation de leur parti au sein de la future majorité gouvernementale. La même mission sera accordée dimanche par le conseil national de l'Istiqlal à Nizar Baraka", a affirmé, Redouan Amimi dans une déclaration pour Le360.
Celui-ci rappelle que l'USFP réunit lui aussi dimanche son conseil national, mais sa présence dans la prochaine coalition gouvernementale "n'est pas acquise". "Elle reste incertaine", d'après Redouan Amimi, suite à "la sortie médiatique de Driss Lachgar, dans laquelle ce dernier a posé des conditions sur la participation du PAM et de l'Istiqlal".
Affirmatif, ce politologue voit l'USFP dans l'opposition. Et d'ajouter que le trio RNI, PAM et Istiqlal va posséder à lui seul une majorité "confortable" de 269 sièges sur 395 que compte la Chambre des représentants.
"L'ossature du gouvernement et la distribution des postes ministériels seront connues la semaine prochaine", a indiqué ce professeur en sciences politiques à la faculté de droit de Rabat-Agdal.
Formulant un pronostic, ce dernier a fait le pari que le PAM décrocherait le perchoir de la Chambre des représentants en la personne de Abdellatif Ouahbi, son leader et avocat de profession. "La concurrence sera rude entre le RNI, le PAM et l'Istiqlal pour l'attribution des importants postes ministériels notamment ceux concernant les secteurs économiques et sociaux", a-t-il conclu.