«La représentativité politique de la femme connaît des obstacles liés au contexte socioculturel», a déclaré lors de la présentation de cette étude, réalisée entre février et octobre 2017, Ouafae Hajji présidente du forum et de l'International socialiste des femmes (IS). Pour la présidente de Jossour-Forum des femmes marocaines, des actions seront menées par cette ONG en vue d'atteindre en 2021 la parité 50/50.
«La représentativité des femmes dans les instances dirigeantes des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire est insignifiante», a-t-elle regretté avant d'indiquer que les femmes représentent seulement 6% des secrétaires généraux, 9% des inspecteurs généraux, 11% des directeurs, 11% des chefs de division, 19% des chefs de service, 16% des ambassadeurs.
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En justice, les femmes ne sont que 20% dans les postes de responsabilité, 21% sont juges et 11,8% des procureurs. En outre, seules 13 femmes sur 120 membres siègent à la Chambre des conseillers.
Cette étude, réalisée en collaboration avec l'institut allemand Friedrich Ebert, rappelle qu'en 2011, le gouvernement comptait une femme ministre sur 30. En octobre 2013, il en comptait 6 sur 39 dont 2 ministres et 4 ministres déléguées. En 2017, 1 femme ministre et 8 femmes secrétaires d'Etat sur 39. L'étude regrette que les 5 ministres nommés le 22 janvier 2018 soient tous des hommes.
