"Nous allons doter les magistrats d'un système informatique performant qui permettra un traitement des dossiers n'ayant pas fait l'objet d'un verdict définitif", a affirmé Mohamed Aujjar dans une déclaration à le360.
Le ministre a par ailleurs évoqué la question qui fait polémique: l'insistance du président du Parquet Mohamed Abdennabaoui pour présenter son rapport annuel relatif à la politique pénale devant le Parlement. "La loi sur le Conseil du pouvoir judiciaire et sur le Parquet général ne stipule pas que le président du Parquet ait l'obligation de venir devant les élus de la nation", a précisé le ministre.
Le député du PAM, Abdellatif Ouahbi a ajouté de l'huile sur le feu en affirmant que ce rapport pénal ne devait pas être présenté par Mohamed Abdennabaoui, mais par le vice-président du pouvoir judiciaire", soit Mustapha Farès, le seul compétent en la matière.