Vidéo. Cyber-violences contre les femmes: voici ce qui va changer

Le360

Les cyber-agressions, qui portent atteinte à la dignité d’autrui, préoccupent les pouvoirs publics, y compris les services de police, de la gendarmerie et le corps de la justice. Jamila Moussali, ministre de la Solidarité, explique le durcissement des sanctions que prévoit la législation nationale.

Le 31/12/2019 à 13h02

Dans un entretien avec Le360, la ministre de la Solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille, Jamila Moussali, a exprimé la vive inquiétude des autorités face à l'aggravation de ce problème.

Comment s’y attaquer alors? La ministre évoque une «collaboration fructueuse entre tous les départements concernés, police, gendarmerie et justice, entre autres». 

«La sensibilisation des jeunes à ce phénomène peut influencer aussi», a-t-elle indiqué.

La ministre a répondu aux questions que lui a posées Le360, dans le contexte de l'affaire dite "Hamza mon bb", qui défraye la chronique au Maroc.

A la question de savoir si elle suivait attentivement cette affaire, la ministre a sèchement répondu: "peu!".

Il convient de signaler qu’une cyber-agression signifie une agression via le Net, portant atteinte à la dignité d’autrui, en envoyant, de façon répétée, et sur une laps de temps déterminé, des insultes, des menaces ou des commentaires agressifs. 

Au sujet du problème des violences faites aux femmes au Maroc, Jamila Moussali a qualifié de "positif" le bilan de la campagne de sensibilisation que son ministère a entrepris en ce mois de décembre auprès des jeunes, acteurs et victimes de ces violences. "Cette campagne a touché 400.000 jeunes", a-t-elle conclu.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 31/12/2019 à 13h02