Chakib Benmoussa, président de la CSMD, accompagné de Driss Jettou, président de la Cour des comptes et membre de ladite commission, a rencontré durant plus de deux heures, hier jeudi en fin d’après-midi, une délégation du parti de l'Istiqlal conduite par le secrétaire général Nizar Baraka. Cette délégation était composée de Karim Ghallab, président de la commission istiqlalienne chargée du modèle de développement, et de Chiba Maa El Ainine, président du Conseil national de cette formation.
"Nous ne voulons plus d'un modèle qui appauvrit les populations notamment celles de la classe moyenne", a affirmé Nizar Baraka, dans une déclaration à Le360. "Nous souhaitons un modèle qui serait basé sur des choix essentiels et prioritaires. Le Maroc a besoin d'une vision claire". Et d'ajouter que l'Istiqlal aspire à une nouvelle logique de développement qui "s'écarte de l'économie de rente et des privilèges et qui garantit à la société ses droits". Le projet de l'Istiqlal, a-t-il souligné, prône également "la bonne gouvernance et le renforcement de la cohésion sociale".
Pour sa part, Karim Ghallab a explique que le projet istiqlalien est orienté autour de six axes "avec un certains nombre d'inflexions qui sont en rupture avec les pratiques actuelles". Parmi ces axes, figure la création d'emplois. "Nous considérons, a-t-il dit, que la création d'emplois n'est pas prise avec le sérieux que représente le défi dans ce domaine au profit des jeunes".
Selon lui, «un investisseur qui vient au Maroc va bénéficier d'une aide publique, d’exonérations fiscales… il va s'engager à fournir des emplois mais personne ne va vérifier après si ces emplois ont été effectivement créés». Il faut, a-t-il indiqué, un contrôle et un suivi rigoureux".