Sur un total de quelques 17.460 dossiers de pré-sélection, seuls 2.484 candidat(e)s, titulaires d'une licence ou d'un master ont été finalement retenus pour concourir aux épreuves d'accès à cette prestigieuse école, créée en 1965 à Kénitra.
"C'est le premier concours que la fonction publique organise sous la période de la Covid-19 et sous des mesures sanitaires strictes", a affirmé à la presse Abdelhadi Boumaalif, chef de division en charge de cette formation au sein de la direction de l'Administration territoriale (ministère de l'Intérieur).
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Tous les candidats, répartis sur deux centres d'examen à Rabat, ont été préalablement soumis à des tests de dépistage qui se sont révélés négatifs, a pour sa part déclaré le chef du centre d'examen, Nabil Benmoussa.
"Notre ministère a relevé le défi en organisant ces épreuves écrites au profit de 2.484 candidats et candidates", a-t-il ajouté.
L'accès à l'IRAT a été élargi aux stagiaires femmes en 2006, sur hautes instructions du roi Mohammed VI.
Après deux ans de formation, doublées d'un cursus militaire et administratif à l'Institut royal de l'administration territoriale (IRAT), les stagiaires seront diplômés d'un master en administration territoriale, qui leur donnera accès au grade de caïd, agent essentiel du maillage administratif de la gestion territoriale du Royaume.