Ce mouvement a par ailleurs appelé ses jeunes militants à se mobiliser, notamment les médecins affiliés au PJD contre la pandémie du Covid-19.
Pour les prochaines élections, "il s'agit d'un choix constitutionnel que nous devons préserver en organisant les scrutins à la date initiale en 2021", a affirmé, dans un entretien avec Le360, Mohamed Amekraz, numéro Un de la jeunesse du PJD et par ailleurs ministre de l'Emploi dans le gouvernement de Saâd-Eddine El Othmani.
Mohamed Amekraz s'exprimait en marge de la 16e rencontre de la jeunesse islamiste, des assises qui se tiennent du 23 au 29 août, en vidéo-conférence, sous le thème de "la lutte continue pour la démocratie et le développement du Maroc".
Au cours de cette rencontre, les jeunes du PJD ont été appelés à se mobiliser, en sensibilisant les citoyens contre le Covid-19.
"Nous militons constamment pour les causes nationales", a-t-il déclaré. Le secrétaire national de la jeunesse du PJD a par ailleurs réitéré la position de son parti au sujet des listes nationales, et des quotas indirects dédiés aux jeunes et aux femmes.
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"Pour les élections législatives, le PJD est en faveur des listes nationales, celles-ci offrant la possibilité aux jeunes et aux femmes de siéger au Parlement", a-t-il souligné, estimant par ailleurs que le relèvement du seuil électoral vise à éviter "la balkanisation" du champ politique.
Alors que le seuil électoral actuel est de 5%, le PJD réclame son relèvement, pour faciliter le passage des grands partis politiques. Rappelons qu'il s'agit du résultat minimal qu'un parti politique concourant à une élection doit obtenir, afin d'être inclus dans la répartition des sièges au Parlement.