Mohamed Boussaid a réagi à la campagne de boycott contre trois marques marocaines. En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers, hier mardi, le ministre de l’Economie et des finances a déclaré texto: «nous devons encourager l’entreprise, les produits marocains, pas comme ce que font certains «Mdaouikhs», étourdis qui appellent à boycotter des entreprises marocaines qui pourtant sont structurées, emploient des citoyens et paient leurs impôts».
Ce terme utilisé par Boussaid sous la coupole a soulevé une vague de critiques et d’indignation sur les réseaux sociaux. Certains lui ont reproché d’avoir puisé de manière maladroite dans le lexique de Abdelilah Benkirane. Sur sa page Facebook, Amina Maaelainine, du PJD, fidèle parmi les fidèles de l’ancien chef de gouvernement, a qualifié ce mot d’"inapproprié».
Abdelilah Benkirane avait popularisé ce terme en octobre 2016 en taxant de "Mdaouikhs» les jeunes de son parti qui se disputaient sur les réseaux sociaux.