Variole du singe: le ministère de la Santé donne des précisions sur la souche détectée au Maroc

Mouad Lamrabet, coordinateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé.

Mouad Lamrabet, coordinateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé.

Revue de presseSelon le coordinateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Lamrabet, la situation épidémiologie au Maroc n’a pas lieu d’inquiéter. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Assabah.

Le 13/09/2024 à 22h11

Après l’annonce de la détection d’un premier cas confirmé de la variole du singe (Mpox), le 12 septembre, par le ministère de la Santé, un vent d’inquiétude a soufflé dans la population. Le coordinateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, le docteur Mouad Lamrabet, a donc tenté de rassurer les citoyens, rapporte Assabah du week-end (14 et 15 septembre).

Dans une déclaration à la presse, il a donné des explications sur la différence d’une part entre les cas détectés à Marrakech et en Europe et d’autre part la nouvelle souche découverte en république démocratique du Congo.

Ces propos ont levé l’ambiguïté qui a suivi la première annonce du ministère de la Santé. Lamrabet a ainsi précisé que l’épidémie de Mpox dans le monde a connu la propagation de deux variantes. La souche n°2 (clade 2), la moins virulente, est apparue en 2022 et s’est répandue en Europe et dans toutes les régions du monde, y compris au Maroc où l’on avait détecté 5 cas. La deuxième souche (clade 1), est connue par sa dangerosité. Elle s’est répandue en république du Congo démocratique. Toujours selon le médecin, les premières données révèlent que le cas détecté à Marrakech implique la souche n°2, la moins dangereuse, et non celle du Congo.

Par conséquent, «la situation épidémiologique au Maroc n’est pas inquiétante. Bien au contraire, la détection du cas de Marrakech signifie que le dispositif national de veille et de surveillance fonctionne de façon efficace. Un dispositif efficace pour identifier tout cas issu de la variante du Congo démocratique».

Toujours selon le coordinateur du Centre national des opérations d’urgence, les premières données épidémiologiques seront transmises au laboratoire avant que l’hôpital militaire de Marrakech n’en donne les résultats génomiques, relaie Assabah.

Il rassure sur l’état considéré comme stable du cas détecté au Maroc et sur les personnes contacts placées en quarantaine alors que l’opération de dénombrement des autres personnes contacts est toujours en cours.

Par Hassan Benadad
Le 13/09/2024 à 22h11