Une année après son retour triomphal à sa famille institutionnelle africaine, après plus de trois décennies de «politique de la chaise vide», le Maroc conforte sa position et récolte déjà les fruits de sa vision stratégique et de ses orientations politiques pour consolider l’enracinement de son africanité.
Vendredi, comme l’avait d’ailleurs rapporté Le360, le royaume a été confortablement élu à Addis-Abeba pour siéger pour un mandat de deux ans (2018-2020) renouvelable au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine. Le royaume a pu recueillir 39 voix, soit plus des deux-tiers des voix nécessaires pour cette élection (36 voix), lors de la 32e session ordinaire du conseil exécutif du bloc panafricain, qui se tient dans la capitale éthiopienne en prélude au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement (28-29 janvier).
L’élection du Maroc a été qualifiée d’historique, eu égard aux manœuvres orchestrées par les ennemis de l’intégrité territoriale du royaume, rapporte le quotidien Al Ahdath dans son édition du week-end des 27 et 28 janvier. Et de préciser que le Maroc a accédé ainsi à une instance qui a toujours été manipulée contre ses intérêts. Car, ajoute le quotidien, l’Algérie a toujours manœuvré au sein de cette institution pour concocter des plans et valider des décisions contre les intérêts du royaume.
De même, explique le quotidien, l’élection du Maroc et le nombre de voix recueilli montrent le soutien de la communauté africaine au retour du Maroc à sa famille institutionnelle. C’est ce que souligne également le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition du même week-end. Le quotidien, qui a rappelé que le Maroc a été candidat unique pour ce poste qu’occupait l’Algérie, a affirmé que le royaume a été élu haut la main à l’issue de l’opération de vote qui s’est déroulée en présence des ministres des Affaires étrangères. L’opération, a fait remarquer Akhbar Al Youm, a été marquée par le revirement de position du bloc qui avait voté contre le retour du Maroc à l’Union africaine il y a pratiquement une année, en préférant s’abstenir cette fois-ci. C’est dire la pertinence de la politique africaine du Maroc.