De nouvelles fuites révèlent l’ampleur du détournement et de blanchiment d’argent dans les camps de Tindouf par les dirigeants du Polisario que leur verse, généreusement, la junte militaire au détriment des contribuables algériens.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du jeudi 21 juillet, qu’après le scandale du prétendu ministre des Affaires étrangères, Ould Salek, qui a financé des cliniques au Panama et en Équateur, tout un réseau de trafiquants en tout genre a été dénoncé par le site Forsatin. C’est le frère d’Ould Salek, soi-disant ambassadeur à Cuba qui dirige cette mafia tentaculaire depuis qu’il a occupé un poste à Las Palmas.
Ledit site indique que la croix rouge du Polisario est utilisée comme une façade pour cacher leurs entreprises criminelles. Cet énième organisme fictif des polisariens sert à détourner les aides humanitaires et le matériel médical, voire à créer des sociétés fictives dirigées par les fils des dirigeants du front séparatiste. Ce réseau, poursuit le site Forsatin, leur facilite l’achat des biens immobiliers à l’étranger, la participation dans le capital de grandes sociétés et le versement des pots de vin aux soutiens de la thèse séparatiste.
Al Ahdath Al Maghribia souligne que ledit site dévoile les noms et les fortunes que possèdent certains dirigeants du Polisario à la tête desquels se trouve le soi- disant ministre des Affaires étrangères. Le sieur Mohamed Ould Salek possède des biens en Espagne, au Panama et en Équateur dont la valeur dépasse 50 milliards de centimes algériens sans oublier un salaire mensuel de 12.000 dollars versé par le régime militaire.
Le prétendu ministre de la Défense, Mohamed Wali Akeik, monopolise le marché des matériaux de construction et celui des devises en gérant le plus grand bureau de change dans le camp de Rabouni. L’imaginaire chef de la quatrième région militaire, Mustapha Sidi El Bachir, dit Pablo Escobar du Sahara, détient de nombreux biens immobiliers et il est le baron des réseaux de trafic de drogue et de blanchiment d’argent.
Toujours selon le site précité, l’autre dirigeant d’une région militaire fictive, Taleb Ammi Deh, est à la tête de nombreux biens à Nouadhibou en Mauritanie et monopolise le trafic des psychotropes. Le soi-disant président du parlement, Hamma Salam, possède un palais construit dans les camps, plusieurs magasins de gros équipements ainsi que de nombreux cheptels en Mauritanie.
Le quotidien Assabah qui reprend, également, les révélations du site Forsatin souligne qu’un réseau criminel dirigé par des magnats du Polisario pillent les pétrodollars qui sont prélevés de l’argent du peuple algérien.
C’est ainsi que le soi-disant ministre des Affaires étrangères dirige une réseau composé de l’un de ses fils et de son frère surnommé «Boulssane» qu’il avait nommé ambassadeur à Cuba pour faciliter le détournement et le blanchiment d’argent. Le centre de ce réseau se trouve à Las Palmas où réside le plus dangereux trafiquant qui s’est spécialisé dans le blanchiment d’argent et le détournement des aides humanitaires en occupant plusieurs postes à l’étranger. A tel point qu’il est considéré comme le membre des milices qui connait le mieux les mouvements des entrées et des sorties des devises au sein du Polisario, conclut le site Forsatin.