Une association algérienne demande l'ouverture d'une ligne aérienne entre Oujda et Oran

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Revue de presseKiosque360. Les Algériens veulent rétablir les liens avec le Maroc. Cette fois-ci, c’est une association de consommateurs qui réclame la mise en place d’une ligne aérienne reliant Oran à Oujda. Abdelkader Sellal a ainsi été saisi de manière officielle.

Le 24/08/2016 à 19h47

La Fédération Algérienne des Consommateurs a adressé une lettre au Premier ministre algérien, Abdelkader Sellal, pour réclamer la mise en place d’une ligne aérienne reliant la ville d’Oran à la capitale de l’Oriental marocain, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce jeudi 25 août. Le besoin est réel d'après le président de la Fédération qui, cité par le journal, a tenu à indiquer au Premier ministre algérien que les familles oranaises et des régions environnantes souffraient le martyr p rendre visite à leurs familles, sans parler des frais qu'occasionne un tel périple. Et de noter, au passage, que certaines familles n’arrivent pas à temps dans des situations de maladies graves, de décès ou d’obsèques. Assabah ajoute que le président de la Fédération a aussi saisi, par la même occasion, la ministre des Postes et technologies de communication pour l'appeler à baisser le tarif des communications téléphoniques vers le Maroc, qui reste très élevé par rapport aux tarifs des appels vers d’autres pays, afin de permettre aux familles de s’enquérir des leurs à Oujda et aux environs. Dans le passé, la ville d’Oran, située à 200 km d’Oujda, était desservie par un réseau de chemin de fer, dont l’infrastructure a été détruite, et par une double voie internationale, fermée après la fermeture des frontières terrestres, rappelle le quotidien arabophone. Par ailleurs, poursuit le journal, le nombre d’Algériens résidant dans la région de l’Oriental marocain est d'environ 7.000 personnes. Autant de Marocains vivent encore dans la partie Est de l’Algérie, suite à la déportation effectuée par l’ancien président Boumédiene, après l’organisation de la Marche Verte en 1975.En dépit des difficultés matérielles et pratiques pour effectuer le voyage entre Oran et Oujda, le nombre de visites atteint 3.000 par an. Ce nombre est susceptible d’augmenter si les conditions de voyage s’améliorent, précise le journal.

Par Bouthaina Azami
Le 24/08/2016 à 19h47