Le Maroc célèbre, le mardi 30 juillet 2024, le 25ème anniversaire de l’intronisation du roi Mohammed VI. «Un règne marqué par une bonne gouvernance découlant d’une forte volonté royale, d’une détermination sans faille et d’une vision claire», souligne l’éditorialiste d’Assabah dans l’édition du lundi 29 juillet.
Sans hésitation, le roi a respecté la promesse qu’il a faite lors de son discours du 30 juillet 1999 en instaurant un nouveau concept de l’autorité. Le souverain a ainsi fait du développement humain et social un mode de vie, de la réforme politique ainsi que de la souveraineté économique et la défense de l’intégrité territoriale un mode de gouvernance. Le tout étant enveloppé dans une ferme conviction que le Maroc ne peut aller de l’avant sans une puissante dose d’audace et la capacité de faire face aux difficultés et aux défis.
Un quart de siècle de règne à vaincre l’impossible malgré les complots des ennemis et la férocité des adversaires, règne au cours duquel le souverain a toujours cru aux capacités des Marocains à s’adapter aux changements, à la réforme et à en assumer la responsabilité. Il a ainsi fait de la transparence, de la reddition des comptes, ainsi que de la participation et la satisfaction des besoins des citoyens les caractéristiques optimales d’un modèle de règne. Lequel modèle renforce les bases de l’équité et de la réconciliation, consolide les valeurs de l’égalité et de justice sociale et territoriale, optimise les droits, les devoirs et le respect de la loi. «Le sage leadership du roi a transformé, en 25 ans, le Maroc en une enseigne de haute qualité dans le continent et dans le monde européen et arabe, ainsi qu’en modèle pour les pays qui déploient des efforts pour le développement durable», précise l’éditorialiste.
Ce règne, souligne l’éditorialiste d’Assabah, a commencé en 2005 avec l’instauration de l’Initiative nationale de développement humain (INDH) en tant que réponse intelligente aux grandes problématiques dans le domaine social et le déficit des politiques publiques. Une initiative qui fut suivie par la mise en œuvre d’un nouveau modèle de développement via l’État social qui constitue le pivot de ce modèle royal pour les trois prochaines décennies. Le chantier de la couverture sociale étant l’un de ses piliers, puisqu’il permettra de sortir plus de de 22 millions de Marocains du champ de la précarité et de la marginalisation et en leur permettant une vie décente, stable et sécurisée.