Trois sahraouis font "grève" devant l’ambassade du Maroc en Espagne

En panne d'emploi mais aussi et surtout d'idées, ces trois activistes téléguidés visiblement à partir de Tindouf font leur cirque bas de gamme devant l'ambassade du Maroc en Espagne.

En panne d'emploi mais aussi et surtout d'idées, ces trois activistes téléguidés visiblement à partir de Tindouf font leur cirque bas de gamme devant l'ambassade du Maroc en Espagne. . dr

Trois Sahraouis campent depuis 18 jours devant l'ambassade du Maroc à Madrid pour réclamer leurs «droits au travail et au logement» dans le Sahara marocain. A l'appui de leur "démarche", ils invoquent l'article 73 de la Charte des Nations unies!

Le 22/12/2016 à 18h48

Une nouvelle "invention" à laquelle l'imagination débordante des activistes sahraouis, ou plutôt de leurs mentors à Boumerdes et Tindouf, vient de donner naissance. Revendiquer désormais ses "droits au travail et au logement, conformément à l'article 73 de la Charte des Nations unies", devant les chanelleries du royaume du Maroc à l'étranger!

C'est en tout cas ce qui ressort de l'initiative de trois Sahraouis qui se sont payé le voyage jusqu'en Espagne et ont campé, 18 jours durant, devant l'ambassade du Maroc à Madrid en vue d'arracher "leurs droits au travail et au logement".

Brahim, Slaima et Mohamed -puisque c'est d'eux qu'il s'agit- ont quitté Laâyoune depuis quelques semaines pour aller réclamer leurs "droits" non pas devant le Parlement marocain, ou le ministère de l'Emploi, à Rabat, mais devant l'ambassade du Maroc en Espagne! Bien malin celui qui nous expliquera le "bien-fondé" de cette démarche. Aller jusqu'en Espagne pour réclamer ses "droits au travail et au logement" qui sont au Maroc !

Peine perdue. Les trois Sahraouis, âgés entre 35 et 39 ans, se sont réunis par deux fois, après leur arrivée à Madrid, avec l'ambassadeur du Maroc en Espagne, Mohamed Fadel Benyaich, qui les a remis dans le droit chemin en leur demandant de retourner au Maroc pour régler leur problème.

Mais ce n'est pas ainsi que cette demande a été entendue, l'un des trois Sahraouis a sorti de chapeau cette "idée" non moins géniale selon laquelle l'un de ses collègues observe "une grève de la faim"!

Mais ce qui semble échapper à nos braves activistes, c'est qu'en allant en Espagne, ils se sont trompés d'adresse. Et pour s'en rendre compte, il n'est qu'à constater que de plus en plus d'Espagnols, eux aussi en mal d'emploi, contrairement à "l'article 73 de la Charte des Nations unies", viennent chercher du travail au Maroc et réussissent souvent à en trouver.

Les trois Sahraouis chercheraient-ils vraiment du travail? Ne cherchent-ils pas plutôt à servir un autre agenda, sûrement celui d'Alger et du Polisario qui, aveuglés par les succès de la diplomatie marocaine, veulent faire feu de tout bois? Pathétique!

Par Ziad Alami
Le 22/12/2016 à 18h48