Alors que le régime d’Alger a déclaré se consacrer exclusivement à ce qu’il appelle la «défense de la cause du peuple sahraoui», voilà qu’il montre au monde combien il a tout faux. Il a ainsi délaissé les habitants des camps de Tindouf, au moment où ils sont pris entre le marteau des catastrophes naturelles et l’enclume de la répression et de la famine que leur font subir les dirigeants du Polisario.
Dans son édition du vendredi 27 septembre, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia écrit que les rations alimentaires octroyées par la communauté internationale sous forme d’aides humanitaires sont détournées par le gang de Brahim Ghali, sous la protection et avec la complicité des généraux algériens.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours sur les tentes et bâtisses de fortune sont le plus récent malheur qui est venu aggraver la situation plus que misérable des Sahraouis des camps de Tindouf. Alors que l’Algérie, qui se présente comme le pays «protecteur» des Sahraouis, n’a apporté aucun secours aux victimes de ces inondations, les bons à rien que sont les dirigeants du Polisario se sont contentés de déclarer les camps «zones sinistrées».
Cette inaction du régime algérien, explique Al Ahdath, et les larmes de crocodile du Polisario, ne visent qu’à quémander de nouvelles aides internationales pour alimenter son fonds de commerce en les revendant sur les marchés des pays voisins.
Au moment où des centaines de familles ont perdu leur toit de fortune dans le camp dit «Dakhla» et fui vers des zones moins inondées, sans bénéficier du moindre secours, le prétendu «Croissant rouge sahraoui», créé par l’Algérie, a lancé à son tour un appel aux pourvoyeurs d’aides humanitaires pour secourir les camps inondés.
Cette nouvelle catastrophe a aussi mis à nu les crimes d’esclavage et la répression implacable commis par le Polisario à l’encontre des habitants des camps de Tindouf, qu’il affame avec le soutien des caporaux au pouvoir à Alger.